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Photo du rédacteurDanièle Godard-Livet

Face à la politique du fait accompli, agissons !


le nouveau seigneur de Montvallon n'a pas fait de cadeau aux manants de Lissieu ! Les 85 chênes centenaires coupés dans l'espace boisé classé de Montvallon ne repousseront pas et l'hypothétique régénération naturelle prendra des décennies. Ce n'est pas une raison pour baisser les bras ! Pourquoi ne pas en faire une occasion de rêver à un autre environnement, à une autre qualité de vie qui seront de plus en plus utiles face à l'urbanisation galopante de la campagne.


Montréal possède, en plein coeur de la ville, une multitude de parcs où l'on peut jouir de l'espace, des arbres et des animaux; où l'on peut courir ou méditer, jouer, marcher, se rencontrer et faire des fêtes. Ces parcs ont souvent été établis sur d'anciennes décharges, mais qu'importe ! Il faut savoir réparer ses erreurs.


Concernant l'espace (boisé) classé de Montvallon, il est urgent d'obtenir :

- une remise en état paysager de l' espace : un nettoyage correct et surveillé de tous les déchets de bois laissés par la coupe sauvage, la remise en état du terrain défoncé par les engins ; - une replantation du terrain avec des essences adaptées (en ligne ou en quinconce) ;

- la protection des jeunes arbres contre les prédateurs et le débroussaillage de la plantation pour éviter son envahissement par les ronces et autres plantes étouffant les jeunes pousses;

- la mise en route d'une convention avec le propriétaire permettant d'aménager et de rendre ce parc public, avec la création de cheminements agréables et adaptés à toutes les générations.

La situation permet idéalement de ré-amènager cet espace au coeur du village et à proximité de l'école (sans route à traverser) et de le mettre en continuité avec le parc de Montvallon dont il constituerait une future zone plus escarpée et plus sauvage.

La nouvelle municipalité a encore 5 ans pour réaliser ce projet qui honorerait son mandat. Il est temps de retrousser les manches et de faire d'un désastre une opportunité.

Il est de notre responsabilité pour nos enfants et petits-enfants de créer des espaces où la nature n'est pas réduite à un jardin ou à un balcon. La pandémie a bien fait sentir à tous ce besoin d'espace et l'on n'a jamais vu autant de gens se promener.



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