Il plante des arbres pour recréer des haies et abriter son verger de poiriers.
Il plante des arbres comme le berger planteur de glands dans "l'homme qui plantait des arbres" la nouvelle de Jean Giono en récupérant des jeunes plants d'arbres : de chênes, l'albizia...tout ce qu'il trouve autour de lui.
Rien que cela aurait suffi à éclairer mon dimanche. Mais il y a plus : celui qui plante des arbres, c'est le petit-fils Franceschini, un patronyme présent à Lissieu depuis 100 ans, qui travaille avec son fils, l'arrière-petit-fils Franceschini !
Ces vergers, les derniers de Lissieu, dont je craignais de voir la disparition prochaine ne seraient peut-être pas condamnés. Il voudrait même replanter de la vigne dans deux parcelles.
Il y a tant à faire à Lissieu pour encourager ceux qui veulent préserver le patrimoine agricole du village, l'aménager et faire que la friche ne gagne pas.
Des exemples :
redonner vie au bois de Montvallon aux chênes centenaires malheureusement coupés en 2021; pauvre espace boisé classé qui n'a plus rien de boisé !
ne pas laisser se réensauvager le vallon de la Buchette dont le propriétaire pensait un temps faire paître des moutons et où l'équipe municipale nous avait promis de négocier une promenade;
préserver les derniers vergers et peut-être en voir d'autres croitre et prospérer.
Le 19 octobre 2024, une journée de l'environnement met largement l'arbre au programme (films et conférences). Un jour, peut-être, des mots on ira jusqu'aux actes.
Et si vous ne connaissez pas la nouvelle de Giono, un petit rappel et quelques extraits lus par Fintan Gamard, l'ancien bibliothécaire de Lissieu, dans la forêt de Bois Dieu en juillet 2022.
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