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  • Photo du rédacteurDanièle Godard-Livet

Quand le conseil municipal de Lissieu émettait des voeux...


transcription (partielle) dans le texte
délibération du conseil municipal de Lissieu 26 messidor an XI

Nous sommes le 26 messidor an XI (15 juillet 1803), Napoléon n'est encore que Premier Consul et se préoccupe, par l'intermédiaire de ses préfets, des chemins vicinaux des communes de France. Il a déjà demandé le 23 juillet 1802 que soit produit un état chiffré des réparations à entreprendre, ce qui a été fait par la commune de Lissieu qui reconnait que ses chemins vicinaux sont en pitoyable état, voire impraticables à la mauvaise saison.

Mais lorsqu'il s'agit de se mettre aux réparations, Lissieu émet un voeu (dans l'adorable style sans détour de l'époque) :

"Le conseil municipal observe que nos chemins étant sujets au transport des matériaux pour l'entretien de la grande route de Lyon vous voudrez bien citoyen Préfet avoir égard pour quelques petits dégrèvements car est bien malheureux pour les habitants de la dite commune qui est d'un petit nombre pour supporter le dégradement que plusieurs communes aboutissent pour se rendre à la grande route et ont signé
Murat, Sagnan, Voisin"

Pendant tout le 19eme siècle Lissieu exprimera ainsi des réticences à réparer ses chemins, à les élargir... jusqu'à être bien obligé de céder, ou plutôt de voir son territoire traversé par d'autres très grandes routes et autoroutes.


Vaut-il mieux émettre des voeux pour ne pas faire, ou avoir un rêve, construire un projet ? L'avenir le dira.

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