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Photo du rédacteurDanièle Godard-Livet

36,6 °C à Montréal, mercredi 27 mai 2020


Un record absolu pour un mois de mai qui a poussé les filles à faire une saucette dans le fleuve à la plage de Verdun. L'eau du St Laurent était très froide (il neigeait à Montréal, il y a moins de trois semaines) et la baignade de très courte durée !

Montréal a connu mercredi la journée la plus chaude de son histoire en mai, le mercure grimpant à 36,6 degrés Celsius, selon le service météorologique du Canada. La maximale de mercredi était la deuxième plus élevée enregistrée dans la métropole québécoise, s'approchant du record absolu de 37,6 degrés (1er août 1975).

Outre les parcs, restés accessibles pendant la pandémie, la ville de Montréal a exceptionnellement rouvert pour la canicule ses jets d'eau pour permettre à la population de se rafraîchir.Source AFP 28 mai 2020

Dérèglement climatique, dérèglement économique, il est temps de réfléchir à l'économie comme à l'écologie :

Si la crise actuelle nous a permis de tirer un constat, c’est bien que seule une infime partie de l’emploi, même le plus indispensable, est véritablement «productive» au sens classique - à savoir qu’elle produit un objet physique qui n’existait pas auparavant. Et la plupart des emplois «essentiels» sont en fait une déclinaison de la chaîne du soin : s’occuper de quelqu’un, soigner un malade, enseigner à des élèves, déplacer, réparer, nettoyer et protéger des objets, pourvoir aux besoins d’autres êtres ou leur garantir les conditions dans lesquelles ils peuvent s’épanouir.

David Graeber : vers une «bullshit economy» , l'auteur de cette Tribune publié par Libération le 27 mai est anthropologue, il n'apporte pas de solution mais nous incite à réfléchir sur cette "relance de l'économie" que les politiques appellent de leurs voeux. Quelle économie ? Vers quels objectifs ? Pour quels salaires pour les emplois "essentiels" ? Quelle reconversion pour les autres ?

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