Une longue ballade dans le bois des Aresquiers où les lentisques sentent fort pour commencer la journée. La lagune, les salins abandonnés, les salicornes qui roussissent et les flamands roses qui cherchent leur nourriture la tête sous l'eau. Il y a un monde fou ; des marcheurs, des promeneurs, des cyclistes, des gens masqués, d'autres sans masque ou qui se masquent avec leur foulard pour nous croiser.
Norbert trouve une gamelle assez grande pour faire cuire les moules (750 g par personne pour quatre = 3 kilos). Tout est plus difficile en camping !
La route continue vers les stations balnéaires du littoral : Palavas, Carnon et la Grande Motte, fierté des passionnés d'architecture pompidolienne. On aime ou on n'aime pas : les arbres ont bien poussé, mais les larges voies de circulation toutes dédiées aux voitures semblent vouloir imiter un schéma californien avec bretelles et croisements d'une grande complexité. Il y a beaucoup de monde, des cafés et des boutiques ouvertes et dans le port la taille des bateaux impressionne. Le mauvais goût n'est pas absent de la décoration urbaine, les flamands roses très rose, les taureaux vert fluo, les bouledogues bleu-roi, le tout en très grand modèle.
Les remparts d'Aigues Mortes avec au loin les dômes blancs des salins du midi terminent notre journée.
Bien agréable ville aux petites maisons basses, aux commerces sophistiqués et aux belles places dans le soleil couchant.
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