Pas de gigot de Pâques aujourd’hui, nous nous sommes contentés d’une cuisse... de canard ! Pour deux, c’était largement suffisant. Pas de chasse aux œufs non plus, mais du jardinage : sortir les agrumes et les jardinières de leur abri d’hiver, cueillir les premières salades et semer du gazon (sous un petit maillage en plastique qui éloigne les poules et déplaît fortement au chat).
C’est une astuce que j’ai trouvée sur internet et qui peut être utile : comment repousser les poules.
Il y aura un chemin pour sortir du confinement, même si la porte est fermée pour le moment et s’il est difficile d’imaginer comment il se dessinera.
Le moins drôle, c’est que d’autres pandémies nous frapperont sans doute un jour. L’auteur de l’année du lion (Deon Meyer) raconte que le jour où il a voulu écrire un roman qui commencerait par la mort de 95 % de l’humanité*, il est allé voir deux grands épidémiologistes qui lui ont conseillé d’imaginer quelque chose à partir du viruscorona, ce qu’il a fait. Mais il aurait pu choisir une pathologie résistante aux antibiotiques avec le même succès. Dommage que je n’ai absolument pas le cœur à lire en ce moment.
Ce jour-là nous serons peut-être mieux préparés, mais rien n’est moins sûr. Alors appliquons les gestes-barrière, restons chez nous, préservons notre santé mentale et attendons des jours meilleurs tout en profitant de la vie, car elle vaut bien d’être vécue, même dans les jours les moins riants. Et dans la mesure du possible, œuvrons chacun de notre mieux pour un futur meilleur. (Vous l’aurez compris, la critique des décisions gouvernementales ou la croyance dans les faux-prophètes et leurs remèdes miracles me semblent bien insuffisants pour imaginer un avenir radieux).
* 95 % de l’humanité semblait tout à fait excessif à ces mêmes chercheurs, même très pessimistes.
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