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  • Photo du rédacteurDanièle Godard-Livet

Faire de sa biographie une oeuvre d'art


J'aimais tout de Jane Birkin, depuis toujours, contre l'avis de mes proches le plus souvent. J'ai appris sa mort alors que je lisais une fille de passage de Cécile Balavoine et que j'en arrivais à la fin, à la mort de Serge Doubrovsky...dont j'aime tout aussi depuis Un amour de soi.(Je n'ai pas lu fils)

Tout : une époque, une identification... le film Je t'aime moi non plus qui me faisait tellement penser à mon frère, Oh! Pardon, tu dormais (la pièce) vu un soir tard alors que j'étais en pleine séparation, enceinte ensemble, vivant avec un homme de 18 ans plus âgé qu'elle et le quittant, une mère complice avec ses filles, ses engagements, ses chansons...Tout, sans fausse note.

Le rapprochement avec Cécile Balavoine et Serge Doubrovsky est à la fois contingent et évident. Jane Birkin créait de l'autofiction qui n'était pas faite seulement d'introspection mais de rencontres, de compréhension ou d'incompréhension entre soi et les autres. C'est ce qui me touche et m'apprend dans les oeuvres d'autofiction : A quelles conditions la rencontre qui nous fait différent, qui nous révèle peut aussi nous laisser libre et entier, changé enrichi parfois dévasté mais intact, juste grandi.

Il y faut de la confiance en soi, de la culture, de l'indépendance, de la sincérité, de l'humour, des engagements vrais. Elle avait tout cela. C'est ce que l'on se souhaite à soi-même et à ceux qu'on aime.Vivre des relations fortes sans se perdre.

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