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Photo du rédacteurDanièle Godard-Livet

Le chalet du Grand-Bornand


Pendant quelques années, nous avons loué un chalet au Grand-Bornand pour aller skier avec les enfants. Il ressemblait à celui-là et appartenait à un pompier de Thônes qui l’avait hérité de sa famille ; il ne le louait qu’en hiver, la famille y passant les étés. L’intérieur avait été modernisé (salle de bains parfaite et chauffage au top) mais l’extérieur était intact.

Il n’était pas vraiment près des pistes ce qui déplaisait aux enfants, mais il était très grand et nous étions nombreux à l’époque (6 enfants et des fois des copains). C’était tellement agréable d’être hors du village, juste entourés d’autres chalets anciens loués eux aussi, d’avoir de la place pour se garer et de s’imaginer vivant la vie des paysans d’autrefois entre la chaleur des bêtes et le froid du dehors.


Nous avions découvert le lieu lors d’une exploration avec des amis à l’automne et ils avaient loué le chalet un peu plus haut où ils ne vinrent qu’une année. Les propriétaires étaient arrangeants sur les dates d’arrivée et de départ et les adolescents eurent même le droit de faire une fête avec des amis un week-end avant notre arrivée comme le chalet n’était pas encore loué.

Une année, nous nous y prîmes trop tard pour réserver (à force d’hésitations familiales pour savoir si nous irions ou non au Grand-Bornand), le chalet était loué et s’en fut fini des vacances au Grand-Bornand. Quelques années encore à accompagner les enfants et premiers petits-enfants au ski aux plans d’Hotonnes… et puis s’en fut fini des vacances à la neige après un dernier séjour assombri par quelques brouilles familiales. Le confinement annoncé partout aura-t-il raison cette année du souhait de renouer avec la tradition du regroupement familial à la neige ?

De ces quelques vacances au Grand-Bornand, je garde aussi le souvenir des voyages dans la grande voiture familiale à laquelle nous étions obligés d’ajouter une remorque. On écoutait Cabrel La dame de Haute-Savoie et ABBA et on chantait en coeur.

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