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  • Photo du rédacteurDanièle Godard-Livet

Montvallon, du bois de chênes centenaires à la décharge sauvage


Alertée par les résidents de l'orée du parc, je suis allée voir ce dimanche ce qui fut le bois de Montvallon détruit il y a deux ans, juste avant le confinement. Les précieuses grumes ont été emportées, mais le bois de moindre qualité est resté entassé au bas de la parcelle. Il y a eu des replantations (particulièrement dans le haut de la parcelle) de diverses essences : érables sycomores, frènes, fruitiers et même chêne. 50% a survécu à l'été sec, 50% n'a pas passé l'été. Les ronces, les accacias faux robiniers et les asters sauvages colonisent le terrain. Il y a aussi quelques repousses naturelles de chênes à partir des glands laissés par les centenaires. Les gens viennent y promener leurs chiens, m'a-t-on dit ; le mien a buté sur les ronciers.

Un grand terrain vague au coeur du village, à l'orée du parc, où la nature sauvage reprend ses droits, mais aussi un dépôt de rebuts comme ce vieil engin à l'entrée de la parcelle ou ces restes de moquette sur le haut qu'un indélicat a oublié d'apporter en déchetterie. Et pendant ce temps, les toits de la ferme de Montvallon qui jouxte l'école se dégradent un peu plus ; jusqu'à la ruine complète et à la démolition comme ce fut le cas pour le château (acheté 450 000 F par la commune) ?



Autrefois, il y a bien longtemps, il y a presque deux siècles, la mairie de Lissieu avait intenté un procès à l'indélicat propriétaire de Montvallon qui avait fermé par un mur le chemin de la ruette des Favières. Bien que suivie par le Conseil d'Etat (on prenait les moyens à l'époque) la commune de Lissieu n'a semble-t-il pas gagné et la ruette des Favières est restée fermée. Ne serait-ce pas devenu le chemin de la ferme et l'impasse de Montvallon ?









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